Mina décide de quitter son groupe pour tenter sa chance en tant qu’actrice. Mais un fan particulièrement pervers et furieux désapprouve et n’hésite pas à lui faire du chantage.
Perfect Blue est un manga pour adulte que j’ai vu très jeune et qui m’avait donc énormément marqué. Je l’ai revu il y a peu de temps et malgré les quelques années és depuis le premier visionnage, l’ambiance glauque à souhait du film est toujours aussi forte.
Le réalisateur Satoshi Kon, fait se dérouler l’histoire dans un monde moderne très réaliste et le début du film commence plutôt gaiement, pour sombrer petit à petit dans l’horreur la plus totale. Mina, l’ex-chanteuse pop à succès qui veut devenir une grande actrice va peu à peu glisser vers la folie à cause d’un fanatique détraqué. Cette schizophrénie et l’ambiance générale du film fait beaucoup penser à d’autres films comme Black Swan (2011) de Darren Aronofsky ou Mulholland Drive (2001) de David Lynch.
On est au cœur des pensées de Mina et on plonge avec elle dans son cauchemar mental, à un tel point que cela en devient très angoissant et on a presque envie de mettre pause, d’allumer maladroitement le poste de télévision et de tomber avec une joie un peu honteuse sur un épisode rassurant de la naine ange gardien par exemple.
Malgré cette ambiance glauque qui peut dérouter, Perfect Blue est un super manga qui plaira aussi aux non-amateurs du genre. L’expérience intense que nous fait vivre le film est à connaître au moins une fois.
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