Du féminisme à deux balles

Tout autant que Barbie qui est sorti l’année dernière, les gros budgets font maintenant de l’éducation féministe à deux balles.

C’est un bon divertissement, un peu étrange comme en a l’habitude son réalisateur.

Quelques remarques cependant sur ce film sont la sexualité féminine (adolescente) est central. Mais le personnage principal n’a pas ses règles… comment parler de femmes sans parler de règles. Enfin est-ce vraiment une femme avec son cerveau d’enfant ?

Ce que ce film dit c’est que notre corps nous appartient. Lol bravo. Mais par contre notre identité ne e pas que par notre sexualité ? Ce message me mets un peu mal à l’aise dans le sens où ce personnage qui ne présente aucune empathie, serait celui qui se libère. C’est donc ça le secret pour être libre ? Ne penser qu’à soit en n’en ayant rien à faire des autres ? En donnant son plaisir aux autres ? C’est pour moi un très mauvais message pour les femmes. Et d’un autre côté il doit en réconforter quelques unes.

Ce film ne me laisse pas indifférente mais je suis assez loin d’être d’accord avec ce réalisateur, il montre pour moi une vision du féminisme masculine, phallocentrée.
Mis à part une scène de cuni lesbien qui n’est pas abordé par la suite sa sexualité ne se e qu’autour du penis et de la pénétration, elle devient ce pourquoi les hommes posent problème. Et elle cherche son identité dans le désir des autres sans se mettre elle en priorité. Et ça ça me dérange un peu.

L’esthétique steampunk est vraiment laide et les costumes pas ouf. De ce côté là pour moi c’est raté et oversaturé.

On le regardera dans 5 ans et on se dira « mais quel navet ». J’espère que yorgos l’a fait pour financer son prochain film qui aura un peu plus de profondeur.

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le 22 janv. 2024

Modifiée

le 23 janv. 2024

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Nino-li

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