Parthenope est une chimère. Une beauté envoutante, incommeusrable à l'image de la ville qu'elle incarne : Naples.
Un film anthropologique fascinant, à la recherche des Hommes, de leurs vices et de leurs fantasmes, à la quête archéologique d'une région millénaire, à l'interprétation des myhthes grecques et italiens, le tout vu de l'oeil d'une Cariatide à l'épreuve du temps. Aussi céleste que son actrice, la cité prend toute son ampleur et son exhubérance dans un film plein de mystère et c'est peut-être cela qui nous plait tant...
Car Parthenope se mue au fil des rencontres et de son regard, allant du spleen à la décadence, réinventant le sacré au dédale des rues et des îles.
Paolo Sorrentino signe son retour sur grand écran avec un film aussi esthétique qu'allégorique. Parthenope est un peu comme un rêve miroir de son précédent film "LA MAIN DE DIEU" et une continuité dans ses hommages au capitales Italiennes, et une lettre d'amour à sa ville d'origine l'innimitable Napoli.