Al Pacino, l’un des plus grands acteurs qui a inspiré toute une génération d’acteurs, un acteur qui me subjugue par son jeu généreux. Quand il interprète un rôle, il ne joue pas, il est son personnage. Et cela dès le début de sa carrière. The Panic in Needle Park l’a fait connaître et il est scotchant. Al Pacino fait er tout une palette d’émotions, d’attitudes : tantôt tendre, charmeur, franc tantôt hébété sous l’emprise de la drogue ou violent sous l’emprise de la colère noire, amer, abattu, à cran ou froid et dur. Dans tous les cas, il vit ses émotions totalement, sans tricher. C’est un acteur qui joue avec ses tripes.
The Panic in Needle Park c’est une histoire d’amour qui commence dans la fraîcheur des relations insouciantes et évolue peu à peu sous l’emprise de la drogue qui entraîne les deux amoureux dans une spirale infernale et qui affecte leur corps, leur psychisme et leur relation.
Needle park c’est à New York le paradis des drogués, le milieu est dépeint avec réalisme et ne comptez pas sur la musique pour atténuer la dureté du film, il n’y en a pas ! Al Pacino totalement immergé dans son rôle eut beaucoup de mal à le quitter et continua après le tournage du film à traîner avec les junkies de Needle Park plutôt que d’aller présenter le film au festival de Cannes en 1971. Ainsi commençait son histoire avec la célébrité qui l’a mis mal à l’aise toute sa vie et qu’il a eue du mal à gérer.