La vie pas ouf de Nino
Si on vous apprenait soudainement à trente ans que vous aviez un cancer, que feriez-vous ? C'est en gros ce qu'a essayé de dépeindre Pauline Loquès dans un film au sujet forcément plombant. Mais pas...
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le 19 mai 2025
Si on vous apprenait soudainement à trente ans que vous aviez un cancer, que feriez-vous ? C'est en gros ce qu'a essayé de dépeindre Pauline Loquès dans un film au sujet forcément plombant. Mais pas que !
Non effectivement puisque l'on s'intéresse ici surtout à l'avant traitement, à ces moments difficiles où le personnage doit accepter et comprendre la situation et l'annoncer, tout aussi difficilement, aux autres. Alors oui, toujours plombant vous allez me dire mais nous suivons en réalité des moments de vie.
Plutôt renfermé, Nino va petit-à-petit sortir de sa bulle toute aussi confortable que toxique, coincé dans un travail aliénant et un certain mutisme. C'est ainsi que nous aurons droit à des scènes de discussion touchantes entre mère et fils, à des scènes de soirée plutôt rigolotes mais surtout à une relation que Nino construit petit à petit avec une amie d'enfance fraichement retrouvée. Nous avons également de bonnes idées, comme ce vernis noir que Nino ne porte qu'à une main que l'on peut interpréter comme le cancer lui-même, sorte de nécrose qui commence à atteindre le personnage principal (notons que c'est une analyse de comptoir qui m'est propre).
Mais face à cette relative légèreté dans l'histoire qui n'oublie pour autant pas ses moments dramatiques, on a un certain pathos instauré par la mise en scène qui gâche un peu tout. D'autant plus que c'est souvent très "cliché film d'auteur", c'est-à-dire que nous avons de très longs plans qui ne servent pas à grand-chose et puis qu'est-ce que c'est bavard ! Nous avons par exemple cette scène dans la salle de bain qui est too much et qui nous sort presque de ce moment, jusque-là, suspendu dans le temps entre Nino et son amie.
En réalité, on ressent beaucoup cet effet premier film, où la réalisatrice a un peu ce côté prouveur, sûrement involontaire, montrant qu'elle sait réaliser du drame sensible de plaire à une critique élitiste.
Bref, malgré une performance d'acteur incroyable (Théodore Pellerin est toujours très juste), "Nino" ennui finalement beaucoup plus qu'il ne touche.
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Créée
le 19 mai 2025
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