Le premier Ninja, sorti en 2009 fit son petit effet lors de sa sortie dans un monde où la majorité des titres du genre sorti dans les années 80 avec des titres comme American Ninja, Ninja Condor 13, Bionic Ninja, Ninja Terminator, Cobra vs Ninja, Ninja invasion, Flic vs Ninja (j’en aie plein des comme ça si vous voulez !!!) fleuraient bon (ou mauvais) le Z ou le navet de bas étage. Un retour au source formaté comme une série B de luxe mais avec un potentiel d’action bien fourni et un Scott Adkins certes par encore parfait quand il s’agit de jouer la comédie mais clairement destiné à être un digne successeur du coup de tatane dans les gencives.
Ninja 2 est donc la suite directe du 1er opus et suit les bases de son ainé en proposant une histoire de vengeance tout ce qui a de plus classique (ma femme s’est fait buter, j’ai la rage et je kick tout le monde) en suivant tous les codes du genre. On a vu ça des milliers de fois, mais le film d’Issac Florentine (déjà auteur du 1er) se rattrape largement par la qualité de ses scènes d’action et de sa mise en scène. Grâce à une gestion efficace du plan large, les combats en sont carrément jouissifs et lisible, donnant du tonus aux affrontements et permettent par la même occasion d’irer les prouesses techniques de Scott Adkins, bien plus à l’aise que dans le premier épisode.
Florentine se permet même 1 ou 2 plans séquence, certes pas forcément originaux mais qui ajoute un chouilla d’énergie à un film qui en possède déjà.
On ne va tourner autour du pot, Ninja 2 est supérieur au précédent. Des scènes d’actions intenses et violentes (ça ne lésine pas sur le sang), un scénario qui ne brille pas par son originalité mais qui à le mérite d’être crédible et un Scott Adkins qui s’en donne à cœur joie.
Une pellicule qui relance de fort belle façon un genre ringard et ça nous change de Michael Dudikoff et Richard Harrison (quoique ces 2 là nous ont offert de bons moments de rigolade dans les productions Cannon et Geoffrey Ho).
Maintenant pourquoi pas un 3ème volet pour finir en beauté.