La phrase de Ridley Scott lors d’un interview ce mois-ci résonne à la première visualisation du film.
Un gros spectacle, de belles images mais un tsunami de révisions historiques qui finissent par nous détourner du film. Le film est bourrin mais le rythme réussi à être crépusculaire. Aucun décors ne colle à la réalité (à part les pauvres pyramides et le kremlin de Moscou).
On y suit un Napoléon déjà vieux dans la vingtaine et une Joséphine soumise et taciturne loin de l’idole quelle à été. Bref le film ne comprend ni l’Histoire, ni les mythes, ni les hommes et femmes qui les écrivent. Pour le film de Ridley aujourd’hui un seul mot me vient : Bérézina.
Eh oui, car le problème des images c’est qu’elles ne montrent toujours qu’une vision manipulée ou embellie d’un personnage. Le mépris montré par le réalisateur envers les historiens lors des premières ne peut que conforter une note moyenne. Scott a donc choisi de faire de l’à peu près avec beaucoup de moyens ce qui donne fatalement à peu près un film.
Un remontage est prévu, espérons!