Paparôti, grosses ficelles
8 après le désastre commercial de son Blue Swallow (l'un des plus gros budgets pour un film coréen à l'époque mais énorme flop parce qu'acc d'être pro-japonisant), Yoon Jong-chan revient pour nous présenter une histoire à première vue assez peu conventionnelle : un gangster chanteur d'opéra.
er l'installation et quand on a bien en tête ce que le film va pouvoir donner, on comprend rapidement que la surprise va s'arrêter au concept. Si vous avez déjà vu quelques films coréens et êtes habitués à ce genre de comédie, le film ne réserve tout bonnement aucune surprise. Une scène terminée, on peut immédiatement deviner celle qui va suivre; il ne nous reste que la comédie pour nous consoler.
Là encore, sans être tous mauvais, les gags souffrent d'une volonté trop immédiate de faire rire à tout prix. Ca ne vole donc pas souvent très haut.
Heureusement, le talent de Han Seok-Kyu suffit tout juste à réhausser le tout pour en faire une comédie finalement pas désagréable à regarder mais globalement tout juste dans la moyenne. Notons une prestation vraiment peu convaincante de Lee Je-Hoon pourtant assez bon jusque là (The Front Line, Ethics of Anger).
La partie drame qui occupe une grosse partie de la deuxième moitié et qui étire le film jusqu'à la durée assommante de 2h07 (vraiment beaucoup pour raconter si peu) sont par contre clairement préjudiciables au film.
Finalement pour que ce rôti là eut été meilleur, il aurait fallu de ficelles bien moins épaisses (j'essaye, excusez moi...).