Une mémoire de poisson rouge
La mémoire est une chose bien fragile et essentielle. Sujet très peu original donc que l'amnésie. Combien de fois ce point de départ est-il utilisé au cinéma pour le début d'un film ?
Donc quand on connait de nom Memento et son sujet, on se dit, ouais bof, un truc surement pas très original. On met le DVD dans le lecteur, le film commence. Au fil du temps, on se retrouve désorienté, déboussolé, on ne comprend pas ce qui se e, on pense que les scènes n'ont aucune logique entre elles. Et pourtant, on commence à comprendre comment est construit le film, et là on se dit que c'est un coup de génie. Car Nolan a trouvé un moyen extrêmement intelligent pour nous faire vivre la maladie du héros tel que lui l'a vit, grâce à un montage et un choix du déroulement de la trame fort intelligent.
Outre cet exploit, le film est doté d'un très bon casting (Guy Pearce est étonnant et Joe Pantoliano est excellent dans son rôle), d'une trame très intéressante avec une fin (ou un début?) très marquante.
Au final on en ressort conquit, car tous les aspects du film séduisent (histoire, personnages, montage, rythme) et si vous pensiez voir un film peu original traitant de l'amnésie, vous risquez d'être surpris.