Bienvenue chez Besson

Ce qu'il y a de rassurant avec Luc Besson, c'est qu'il est constant dans la médiocrité et qu'il tend parfois à la nullité sublime (voir l'abominable Jeanne d'Arc).

Cette fois l'ami Luc (peut-être bien le fils caché du papa de Dark Vador tant son ambition de faire du fric est palpable dans tous ses métrages) prend une famille de gangsters protégée par un marshall (Tommy Lee Jones visiblement fatigué et s'ennuyant ferme) et deux gardes du corps et les place en Normandie profonde.
La suite aligne des clichés pas drôles et suit une pseudo intrigue minable par membres de la famille. En gros 4 sous histoires clichées et bateau dont la plus belle voit De Niro à la recherche des responsables de son eau marron. Non vous ne rêvez pas amis Sens-criticophiles, Besson nous fait bien une énorme partie du métrage là-dessus ! La môme de De Niro (qui rattrape un peu son jeu plat par un jolie minois) a droit à une amourette affligeante de nullité ; le fils est bien sûr un sur-doué capable de tout et surtout de nous donner constamment envie de lui tordre le coup et la femme est en quête de pseudo rédemption auprès du curé du village alors qu'elle est au moins aussi violente et barrée que son mafieux de mari.

Besson n'ayant aucune once de personnalité ou d'originalité dans sa mise en scène ni aucun talent d'auteur pompe allègrement tout sur des films récents ant du Kick ass de Vaughn à la mise en scène de Guy Ritchie au films de gangsters à la Scorsese. Le problème, c'est que même cette bouillie d'influences n'est pas bien digérée ! Indigeste.
3
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Top flop 2013

Créée

le 23 sept. 2013

Critique lue 1.6K fois

15 j'aime

19 commentaires

RedacJack

Écrit par

Critique lue 1.6K fois

15
19

D'autres avis sur Malavita

Le débarquement.

Sans détester son cinéma pour autant, je n'attend, comme c'est le cas pour beaucoup de monde, absolument rien du cinéma de Luc Besson depuis au moins "Le cinquième élément". Au point que "Malavita",...

Par

le 1 déc. 2014

32 j'aime

6

Les valeurs de la famille Capone

Tout d'abord, il faut dire que c'est un film de Luc Besson, donc c'est forcément nul. Tout n'est que clichés et personnages caricaturaux. C'est filmé avec les pieds. C'est du Besson. Sauf que... Sauf...

Par

le 15 nov. 2014

25 j'aime

4

La légende veut que Luc Besson écrive ses scénarios les yeux bandés

Quand Luc Besson ne produit pas des films a fric ou qu'il ne met pas en place un cinéma VIP il se met a son ancienne activité, réaliser lui même des films a fric . Malavita c'est le symbole même du...

Par

le 13 déc. 2013

24 j'aime

9

Du même critique

Wan again

L'ami James Wan confirme avec sa seconde incursion dans le domaine de la maison hantée qu'il est l'un des meilleur réalisateur de série B depuis la pré-retraite méritée de Carpenter. La mise en...

Par

le 26 juil. 2013

16 j'aime

7

Bienvenue chez Besson

Ce qu'il y a de rassurant avec Luc Besson, c'est qu'il est constant dans la médiocrité et qu'il tend parfois à la nullité sublime (voir l'abominable Jeanne d'Arc). Cette fois l'ami Luc (peut-être...

Par

le 23 sept. 2013

15 j'aime

19

Critique de Infinite par RedacJack

Infinite commence comme un blockbusters très con, mais plutôt bien mise en scène (Fuqua est un yes man mais un yes man avec du talent (voir Training Day et le premier Equalizer). On ne comprend pas...

Par

le 16 juin 2021

10 j'aime

2