Mon profil est relativement explicite sur mon goût pour les films d'animation.
Mais ici, c'est l'échec pur et simple.
Graphiquement le film présente peu/pas d'intérêt.
C'est coloré, très coloré, trop coloré, un peu playskool et l'animation est relativement pauvre en regard de ce qui se faisait déjà à l'époque.
L'humour est franchement insipide, à tel point que sur le moment je me suis demandé si même la cible supposée (les enfants en bas âge) avait é un bon moment.
Bon, je vous avoue que le film présente tellement peu d'intérêt que je n'ai pas creusé la question.
Si jamais certains ont des retours sur cet aspect, par pure curiosité...
Je n'ai d'ailleurs pas souvenir d'avoir été dérangé pendant le visionnage du film au cinéma, ce qui est tout de même un signe.
Les personnages sont peu attachants et on a du mal à se sentir concernés par leur aventure, tant le sujet manque d'intérêt et d'originalité, et que la narration manque de rythme.
Je ne m'attarde évidemment pas sur la fin, cela reste malgré tout un film à destination des enfants et on ne peut pas espérer grand-chose d'autre qu'un happy end.
Même le dépaysement est absent, un comble pour un film où finalement les protagonistes vont voyager sans cesse.
Mais les décors sont tellement dépourvus de personnalité et de profondeur qu'on se demande si il s'agit bien du même studio qui a enfanté Shrek 4 ans auparavant, et même Fourmiz 7 ans en arrière, bien plus aboutis techniquement.
Les quelques sourires péniblement décrochés reviennent aux pingouins et ça n'aura pas échappé à Dreamworks qui ont semble-t-il appuyé encore davantage leur rôle pour Madagascar 2 (je ne l'ai heureusement pas subi) et même des produits dérivés.
La bande son et les doublages se démarquent aussi un peu de ce naufrage, mais c'est bien par bonté d'âme que j'en tiens compte.
Bref, avec les œuvres de qualité qui existent en matière de films d'animation pour enfants (ou pas), ez votre chemin devant Madagascar.
Comme le dirait si bien Horst_Tappert, je préférerais encore er 1h30 le doigt coincé dans une porte que de voir à nouveau cette chose.