(Cette critique contient vraisemblablement des spoilers)
Décidément j'ai beaucoup de mal avec DreamWorks...
Je me souviens de nombreuses critiques négatives au sujet du dernier Pixar (Monstres Academy), moins bien que son prédécesseur ou du dernier Disney (La Reine des Neiges), on touche le fond et trop de chansons...
Mais même si certains sont déçus du dernier Pixar, ou du dernier Disney, il subsiste chez eux des qualités indéniables en terme de graphismes, d'humour et de personnages. Des scénarios chiadés qui racontent réellement une histoire et la fameuse double-lecture que je ne trouve jamais dans les DreamWorks.
En fait, c'est bien simple, quand je regarde DreamWorks, j'ai l'impression d'allumer la télé et de regarder 4 ou 5 épisodes successifs d'un dessin animé pour enfant (sauf exception, car il y en a). Et c'est exactement cet effet que j'ai ressenti devant M. Peabody et Sherman. é l'introduction : premier épisode sur l'Egypte et un but : celui de ramener la fille (je me souviens déjà plus de son nom), second sur la renaissance et un but : celui de recharger la machine, troisième épisode sur la guerre de Troie et un but : réconcilier Peabody et Sherman et enfin un dernier épisode pour clore le film, une sorte de fin de saison où l'on mélange tout et on le scénario part totalement en couille.
Je m'en serais bien é de cette dernière partie d'ailleurs : entre la niaiserie du Je t'aime, la morale sur les chiens pouvant adopter les êtres humains (je cherche toujours une application réelle sur ce que ça signifie ? mais je ne pense pas qu'il y en ait. Il n'y a juste pas de double lecture), les histoires de paradoxes, de continuum, fusion des personnes, gouffre qui fait venir le é... J'ai épuisé mon stock de soupirs.
Le plus gros ayant été lâché quand.... eeeee voyons voir, vous vous souvenez de cette scène dans le tombeau où Sherman traverse des dalles et marmonnant une phrase qui ne veut rien dire ?
Et bah, même effet obtenu quand Peabody explique comment il va réparer tout et que son fils Sherman est un génie. Cela sent le truc chauffé au micro-onde à la dernière minute par les scénaristes : On a besoin de résoudre le problème et de faire de Sherman le héros de l'histoire avec son père dans le même temps. On va donc lui faire dire un truc, faire sortir une phrase à Peabody "abracadabra, magie scénaristique" et hop tous les spectateurs auront compris que ces deux là sont les plus malins de la planète et que de toute façon, c'est bien connu, pour réparer ses conneries dans un dessin animé, pas besoin de traiter le problème, il suffit de le gommer.
Après, il reste quelques idées sympa et des moments pas trop désagréables. Des jeux de mots bien traduits en français, des idées originales par ci par là, suffisamment pour ne pas s'ennuyer et lui donner la moyenne +1.
En conclusion : un film pour enfants qui sera très vite oublié.