Chassé croisé amoureux entre Gary, un ado acteur businessman dans l'âme et Alana, cadette sans histoire et sans job fixe, Licorice Pizza est une bouffée d'air frais qui fait du bien dans un contexte mondial confiné.
Depuis la cour du lycée, jusqu'à une salle remplie de flippers, en ant par une salle d'audition, un commissariat de police, le bureau d'un candidat Sénateur, un baptême du feu à moto ou encore un camion sans essence dévalant Beverly Hills, le film enchaîne les péripéties en tout genre.
Ces actions s'inscrivent dans le contexte américain des années 1970, avec des parti pris discutables, comme la mention insistante qu'Alana est juive, alors que les personnages noirs sont absents du film, à une exception près.
À ce titre, la musique est un des atouts du film, et on en aurait certainement redemandé. Peut être d'ailleurs l'utilisation un peu plus généreuse de la musique aurait rendu la longueur du film encore plus digeste.
Le duo Gary-Alana marque et plaît car il est tout à fait atypique : en premier lieu cela est dû à leur différence d'âge, le fond très léger de la trame du film mais qui, si l'on pousse un peu, tranche avec la représentation du couple où très souvent c'est l'homme qui est plus âgé ; mais surtout il marque le cinéma hollywoodien, peu habitué à faire honneur à des personnages on ne peut plus lambdas, avec leur lot de qualités mais aussi de défauts physiques.
Licorice Pizza est un film sur les possibles, sur la force énergisante de la jeunesse et sur l'amour, autant de sujets pour bien commencer 2022.