Libre comme le vent
6.7
Libre comme le vent

Film de Robert Parrish (1958)

My Taylor is rêche

Nous sommes encore à l'âge d'or du western, Robert Parrish, disciple de Ford, est un réalisateur avec d'honnêtes états de service et Robert Taylor une des stars d'Hollywood, autant de raisons pour partir un minimum confiant. En fait, à peu près tout est raté, même ce qui est inratable dans un western, à savoir les scènes en extérieur. On se croirait dans le Tyrol autrichien, il fallait y penser.

Robert Taylor (que j'ai mis quinze ans à er comme toute personne normalement constituée) a l'air tellement grabataire qu'on jurait qu'il est atteint par au moins quatre cancers. Mais que lis-je dans Wikipédia, il a 46 ans à l'époque du film ???!!!!???? Il y a là probablement un des plus grands mystères de la médecine. Et, en tout cas, un plaidoyer universel en faveur de l'euthanasie,
Et si John Cassavetes est, à n'en pas douter, un des plus grands réalisateurs américains, ses performances d'acteurs sont douloureuses à regarder, spécialement ici dans le rôle du «kid brother» dégénéré. Un rôle con s'il en est.
Je e sur la dame à la face de poisson, supposément l'alibi féminin habituel, encore qu'il soit difficile d'en être sûr tellement le scénario est inepte.

En résumé, une bonne soirée, ça faisait longtemps que je n'avais pas vu un western.


PS : Devant un tel vide intersidéral, je suis infoutu de caser cette chose dans une de mes vingt listes de westerns. Une gageure.
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le 30 oct. 2014

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Pruneau

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