Ducoburkini

Hahahaha quelle daube.
Franchement c’est nul, mais tellement nul…
Tellement nul que ça en est presque génial.

Le premier était con-con, chiant et classique. Celui ci est un nanar ultra décomplexé sans aucun sens, qui n’essaye même pas d’être autre chose qu’une merde.
Et honnêtement j’adore.

Quel plaisir de me retrouver devant un DLC foireux au point qu’on a l’impression qu’il a été crée par hasard, par un singe.

L’élève Ducobu premier du nom était un navet qui épuisait son concept au bout de 20min de film.
Celui ci n’en a même pas.

Pour justifier son titre, on retrouve naturellement ses personnages, mais on offre surtout des épreuves de sport afin d’avoir un prétexte pour faire tricher Ducobu. Ça dure 2min. Le film en fait 90.

Tout commence par une scène nulle dans l’école.
Et horrifiés nous découvrons qu’InThePanda n’est plus de la partie !
Effectivement, après quelques recherches, celui ci faisait trop vieux pour reprendre son rôle de Ducobu. C’est vrai qu’il a de la moustache le p’tit gars…
Alors il est remplacé par Michel, le fils de la charcutière du coin de la rue, qui n’a jamais joué de sa vie mais qui s’éclate à faire le con devant la caméra. Un régal.

On retrouve Semoun aussi, encore plus en roue libre que dans le premier d’ailleurs. Au point de nous filer des angoisses terribles.
Dans le premier on le voyait interpréter une vieille bique, mais ils ont eu la bonne idée de la foutre dans l’ombre, afin de préserver ces pauvres gamins innocents.
Dans celui-ci les gamins peuvent bien crever.
On nous la montre de longues minutes, avec son maquillage à base de mayonnaise putride et son regard de sorcière malade. A vomir

Y’a Grattin aussi, mais on s’en fout, personne ne l’aime.

Ah et le papa de Ducobu a changé aussi. Maintenant c’est Pierre-François Martin-Laval (PFML pour les intimes). Avec sa voix aiguë et son air teubé, on a l’impression d’être coincé dans une boucle temporelle figée dans les années 90. Comme d’hab avec lui en fait.

Et tout ce petit monde part en vacances. Parce que déjà que dans le premier ils savaient plus comment exploiter l’école au bout de 15min, il fallait bien changer d’air pour un 2 !

Donc la première moitié du film ressemble à un épisode de Camping Paradis, tout aussi naze et ridicule.
On nous balance des sous intrigues nulles, car le scénario principal se résume littéralement à « y’a des gens au camping ».
Ainsi donc on a :

-Intrigue 1) Ducobu qui veut gagner un bateau.
-Intrigue 2) Grattin qui veut rien, parce qu’elle sert à rien. Mais qu’on nous montre quand même faire son boudage de chieuse de 8ans
-Intrigue 3) Le professeur Latouche qui veut baiser sa copine.
-Intrigue 4) La copine de Latouche qui veut baiser Bruno Salomon.
-Intrigue 5) Le père de Ducobu qui veut baiser la mère Grattin.

Ah parce que oui, si vous trouviez les blagues beauf du premier franchement gênantes, vous n’avez encore rien vu.
2 ou 3 plans sur des culs et des seins dans le premier ça vous semblez déjà limite ?
Bande de fragiles, ici y’en a 20.
Ça et les sous entendus pervers ultra gros qui sont présents à chaque fois qu’on a les parents des 2 gosses... Une pure foire à la saucisse le dimanche midi.
Un exemple ?
« La vue est bonne, n’est ce pas papa ? » dit le petit Ducobu innocemment.
gros plan du paternel qui louche avec insistance sur le cul de mère Grattin
« Ah ça oui… Tellement bonne » lui répond-il la bave aux lèvres.

On a même un moment de tension sexuel insoutenable ou la mère fait une raie au barbecue.
Et après une drague affligeante entre les 2 parents, la mère lâche sans pression un légendaire « oulala, j’ai ma raie qui est en train de brûler ».
C’est fantastique comme vous n’avez aucune race.

Ce film n’a aucune limite. Il ne raconte rien, il veut juste nous balancer des blagues constamment.
Des blagues franchement douteuses par moment.
De cul donc, mais aussi des blagues crados au possible...
Comme ce délicieux age où Latouche bouffe des fruits de mer avariés (avariés ou pas, ces trucs me foutent la gerbe, mais bon…) et il développe ensuite des bruits de ventre écœurants, puis des pustules énormes, qui explosent de pus. Et ensuite il fait une diarrhée explosive.
La surenchère de bon goût.

Donc la première partie c’est Ducobu qui fait sa vie de gamin sur les plages.

Jeune Grattin fait la gueule parce que lol elle préfère l’école

La meuf de Latouche qui commence à se rendre compte que c’est un paumé œdipien.
Alors elle hésite à aller avec Bruno Salomone (que j’aime vraiment bien parce qu’il se croit dans Brice de Nice et ça rajoute au film un côté totalement foutrac).

Et Latouche va se mettre à la stalker comme un gros pervers flippant.

Et le tout pendant que le père de Ducobu se frotter sur la mère de la gamine.

………qui a écrit cette merde ?

Et la dernière partie du film consiste en une tentative de film d’aventure pourri dans la pampa.
Y’a d’ailleurs un monstre qui rôde dans les lieux. Un véritable Homme-Ours-Porc ! Et il est ultra glauque et flippant en fait. Bien trop pour atterrir dans un films pour gosses, avec ses bruits de cochon qu'on égorge et ses griffes de démon lacéreur de peau.
Franchement, qui est le malade qui a fait le design de cette horreur ?

Et à la fin on a un Happy End nul, qui nous rappelle bien qu’une suite est prévue. Mais avouons le, elle ne PEUT PAS être aussi géniale que ce film.

Parce que oui, j’ose le dire, ce film est grandiose.
Objectivement il est pitoyable et terriblement mauvais.
Mais c’est un pur kiff de le regarder.
C’est du n’importe quoi absolu, où tout le monde est en roue libre.
On a filmé un gamin random avec une tenue de bagnard qui jouait sur la plage, et on a appelé ça Ducobu en Vacances.
Mais comme c’était pas assez long, on a pioché dans toutes les mauvaises idées de séries familiales de TF1. On a assemblé ça n’importe comme, et le comité à accepter de le diff.

Y’a du cul, y’a des pirates, y’a un monstre de South Park, y’a du gore putride, y’a de l’aventure style Goonies Leader-Price, y’a du Brice de Nice, du Camping Paradis, du Joséphine Ange Gardien, du Nos Chers Voisins… C’est du n’importe quoi complet, incohérent et anarchique.

Y’a même une blague sur un personnage gay, qui est content d’arrêter un criminel pour pouvoir lui mettre « une bonne fessée ». Qu'est ce qu'il vous faut de plus ? Le film ne fait RIEN de bien. C'est un cas d'école !

On a aussi quelques moments géniaux qui ne servent qu’à atteindre les 1h30 syndicales, où il se e rien, où le personnage dit qu’il va mettre un short, alors il met un short, et voilà.

J’en ai pleuré de rire tant c’était honteusement nul.
Un nanar prodigieux, tout simplement.