C'est assez curieux, j'ai regardé ce film il y a 5-6 jours et je n' en ai quasiment aucun souvenirs précis. Juste quelques bribes. Ce n'est pas très bon signe habituellement.
Je me rappelle d'une imagerie, d'un style et d'un humour qui serait resté bloquer en 1984. Un peu comme si "P.R.O.F.S", "les sous-doués" et "les diplômés du dernier rang" avaient partouzé, mélangé leurs fluides pour donner naissance à cet enfant non-voulu. La bouche de maman, le menton de papa, mais les yeux vides et le front un peu trop bas pour pouvoir espérer un jour faire du vélo sans les roulettes.
J'ai souvenir de ces acteurs qui en font un petit peu trop.
Je vois la poitrine monumentale d'Isabelle Nanty occupant l'écran, mais impossible de voir Isabelle Nanty.
Je revois un Christian Clavier serein, un peu trop calme, délaissant cris et mimiques "De Funesque" pour un rôle de pseudo-hippy, gauchiste invétéré. Absolument pas crédible ni pour lui, ni pour nous. Excepté pour Nicolas Sarkozy, qui ne ant pas de voir son ami dans la peau d'un fainéant de gauche lui déchira sa carte de membre en hurlant : "Casse-toi, pôv' con !!", devant une Carla médusée.
Kev' Adams, demi-Dieu de l'humour adolescent, chantre du froc en dessous des genoux et de la vanne encore plus basse. Errant dans ce film dans le rôle d'un cancre de profession , un peu perdu loin de la facilité de ses blagues télévisuelles. Un jeu d'acteur flottant, une attitude gauche et des grands yeux qui roulent pour exprimer le complet de ses émotions ( Surprise/yeux qui roulent. Joie/yeux qui roulent. Peur/yeux qui roulent...etc...etc..) finissent d'achever un personnage auquel il est impossible de s'attacher (comme tous les personnages du film en général, d'ailleurs.) sauf en cas de grand problème relationnel ou de vice hypertrophié.
Le pauvre Pef se démène comme il peut. Ne parvenant, apparemment pas, à gérer ses deux postes d'acteur et de réalisateur, abandonnant la réalisation à Pouf le cascadeur et son jeu d'acteur à ses personnages des Robins d'il y a 10 ans.
Il y a de la mollesse dans ce film. Un vrai film estudiantin. Des acteurs inattentifs, bien planqués au fond de la classe à côté du chauffage, en attendant qu'ça s'e. Les têtes d'affiche que sont les Clavier et Adams, se sont fait signer un mot d'excuse des parents leur permettant d'éviter toute activité prolongé et pouvant rester à la maison pendant que les copains s'emmerdent en cours
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Des cours, malheureusement, assurés par un remplaçant débutant...Un peu trop tendre pour gérer convenablement ses cours et faire er ses étudiants dans la classe supérieure...
Elle est belle l'éducation Nationale, tiens !!!