C'est un film aussi émouvant que foutraque,
j'ai aimé ces deux aspects, comme j'ai aimé les deux frères
qui bidouillent une radio pirate,
pendant que la , (abusée...?)
élit un homme dont l'un des auteurs favoris
était Jacques Chardonne (on a rarement fait pire),
il est vrai collabo notoire dont les écrits pendant la guerre
ne pouvaient que séduire un employé de Pétain.
(Lisez, si vous en avez le loisir, les lettres de Chardonne à Paul Morand –
autre planqué de luxe pendant la guerre –
vous y trouverez le summum de la cuistrerie pédantesque et vaniteuse.)
Mais trêve de bavardage autour de Chardonne,
revenons à ce film qui e de la liesse à l'annonce
de l'élection de l'amateur de l'écrivain évoqué ci-dessus,
au scepticisme – O! Combien prémonitoire –
du héros, qui nous rappelle que nous étions tiraillé
entre le service militaire et les radios pirates,
et que les drogues commençaient à faire des ravages.