Du mauvais théâtre

Avec À perdre la raison, Joachim Lafosse avait réalisé un film guindé formellement mais particulièrement juste dans sa manière de peindre la dépression. S'il s'inspire à nouveau d'un fait divers, celui de l'Arche de Zoé, le cinéaste ne parvient jamais à transformer l'essai. Les chevaliers blancs est factice, très bavard mais aphone, sans regard. Mal écrit, mal rythmé, à peine bien joué, c'est du mauvais théâtre dont seules les cinq dernières minutes sont réussies.

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le 20 oct. 2015

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pierreAfeu

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