Le nombrilisme cinématographique me surprendra toujours ! Comme nombre d’imbus d’entre eux qui se levant un petit matin, se découvrent comme petits génies de la réalisation, du scénario, et décident de tout faire eux-mêmes dans un film (sauf la salubrité, ça va de soi)
C’est presque toujours le bide assuré : comme ici ! A la décharge de Charlotte, trouver de bons rôles féminins à 51 ans n’est pas une sinécure : charité bien ordonnée… Mais celle vis-à-vis des autres ? Réalisation de bazar, scénario outré : où est la finesse, l’humour ? Cette histoire frise parfois le pitoyable. Heureusement, un casting d’artistes secouristes de l'image arrive en renfort pour permettre au nombre d’entrées en salles de faire un fort honorable score et à cette salade d'être finalement digeste. Je pense à Victoria Abril, Hélène de Fougerolles, Catherine Jacob. Par contre on se demande que Bern qui semble avoir avalé un manche à balai fait là ! Ca donne envie de partir. Cela dit, la question de ce film reste entière : quand va-t-on supprimer la particule « de » et ses e-droits ?
Et l’abolition des privilèges : serait-ce un vain mot ?
6ter le 26.11.2018