Le péril jeune.

Bien avant Pascal le grand frère, avant Michelle Pfeiffer et son perfecto ou encore ce bon vieux Gérard Klein, Sydney Poitier apprenait la vie à de jeunes graines de blousons noirs sous la direction de James Clavell, futur réalisateur du magnifique "La vallée perdue".

Si les intentions sont bonnes, tout comme la mise en scène, typiquement 60's, si ce besoin viscéral de rébellion propre à l'adolescence est bien retranscrit, "Les anges aux poings serrés" a malheureusement prit un sacré coup de vieux, la majorité des scènes prêtant désormais à sourire, en premier lieu sa galerie de jeunes branlotins plus occupés à guincher qu'à foutre le boxon.

Le film de Clavell s'apparente du coup à une sorte d'épisode de "L'instit" ou de "Happy days", pas forcément désagréable à suivre mais bien trop inoffensif pour retenir l'attention. On retiendra surtout le jeu exemplaire de Sydney Poitier, une fois de plus impeccable.
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le 29 juil. 2013

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Gand-Alf

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