Avec la volonté de dénoncer un comportement stupide, cette fois lié à l'intolérance et au racisme Huston disait : « Je voulais faire un film sur les différents genres de fanatisme. Le fanatisme religieux, racial, familial. »
je l’ai raté c’est mon pire film !
Et pourtant Le Vent de la plaine, même s’il n'accède pas au statut de grand western, il s'avère assez unique et moderne, inhabituel et douloureux, culotté et plastiquement superbe, ample et riche pour en faire un western plus que très recommandable, mélangeant réalisme et poésie, lyrisme et noirceur, âpreté et grandeur, sauvagerie et douceur, le tout parsemé de notations originales et d'éclairs iconoclastes. Quoi qu'il en soit, il constitue une ode à l'acceptation de l'autre non pour ce qu'il représente (une race, un peuple...) mais pour ce qu'il est. L'amour triomphera des préjugés raciaux. Telles pourraient être les leçons à tirer de ce film imparfait mais tout à fait estimable ,et en tout cas fortement recommandable !