Stoner poetry.

J'aimerais bien connaître l'adresse du dealer de Jean Cocteau. Non, parce que ça doit être du costaud pour imaginer un délire pareil, film testament d'un cinéaste poète envers son public (qui devait bien dormir dans la salle) sous la forme d'une mise en abîme de son film "Orphée".

Attention, j'adore Jean Cocteau, sa vie, son oeuvre, son chien, et ça m'a fait plaisir de le voir munie d'une si grande liberté créative, de le voir s'éclater comme un petit fou en expérimentant à tout va avec la complicité d'amis tels que Jean Marais, Pablo Picasso, Charles Aznavour ou encore Yul Brynner.

Mais pour être tout à fait honnête, son "Inland Empire" avant l'heure m'a tout de même laissé de marbre, pour ne pas dire carrément gonflé. Autant j'adhère à la poésie de l'ensemble, à son homme cheval particulièrement flippant et à l'apparition biblique de Jean Marais mais pour le reste, le visionnage fut légèrement douloureux pour mes paupières, entre des tunnels de dialogues interminables et des expérimentations redondantes (ah oui c'est rigolo le montage inversé), quand ce n'est pas des minets faisant les cons dans le jardin attifés comme un jour de Gay Pride.

Bon sinon, si jamais quelqu'un trouve le 06 du dealer, merci de faire suivre.
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le 21 déc. 2013

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Gand-Alf

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