Tahar Rahim joue un comique qui fait de la scène et cartonne, mais il sent qu'il est dans un environnement qui ne lui permet pas vraiment de progresser, en particulier à cause de son frère manager, un peu violent sur les bords. Il va donc changer de manager, mais va provoquer des remous dans le cercle familial.
A priori, Le prix du succès semble inspiré (lointainement) de Jamel Debbouze, mais il est plus là pour montrer la toxicité de l'entourage dès que le succès pointe le bout de son nez, avec un Roschdy Zem mauvais comme tout, qui semble avoir un langage de jeune alors qu'il a plus de 50 ans. Après des films où il ne semblait pas à sa place, ça fait plaisir de revoir Tahar Rahim dans un rôle dans lequel on sent qu'il est investi, qu'il a découvert tout comme nous les coulisses. On voit d'ailleurs, trop rapidement à mon goût, comment s'écrivent des sketches, et j'aurais aimé que le film se concentre là-dessus, car on dit que le personnage de Rahim a une crise d'inspiration, et la venue d'un nouvel auteur va en quelque sorte le remotiver, et ça on ne le voit pas vraiment. Il y a également Maiwenn en petite amie de celui-ci.
Comme je le disais, c'est un film qui semble documenté, mais qui est peut-être un peu trop boursouflé. Avec déjà ces ralentis, qu'on voit sans arrêt, mais également une fin qui semble être la première voie qu'a choisi le réalisateur, car on dirait qu'il n'a su comment finir. C'est vraiment dommage, car Le prix du succès traite de quelque chose qu'on connait assez peu, l'envers du décors des comiques, qui n'est pas si rose que ça.