#Lol ❤️
Le premier qui vient me demander pourquoi j'ai été voir ça, sachez d'emblée que je ne me suis pas déplacé pour et que je n'ai pas déboursé un kopeck pour cette horreur. J'étais fatigué, lessivé,...
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le 12 oct. 2017
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Le premier qui vient me demander pourquoi j'ai été voir ça, sachez d'emblée que je ne me suis pas déplacé pour et que je n'ai pas déboursé un kopeck pour cette horreur. J'étais fatigué, lessivé, bref, suffisamment faible et curieux pour lancer le premier étron venu sans penser aux conséquences. Voilà, comme ça tout est clair entre nous !
Rien qu'à voir le titre on se demande bien comment pareille idée de génie a bien pu émerger dans la caboche d'un scénariste, poussé à l'ignominie par un producteur davantage amoureux du pognon dans le slip kangourou que du bon goût. Parce que, faire un film pour marmots avec du langage de marmots, peu importe, ça s'est déjà vu et parfois sans rien de putassier...mais là... Là y'a une flopée de trucs qui me dérangent en tant qu'humain.
On y reviendra plus loin parce qu'il y en a certainement un dans le fond qui adorerait que je raconte de quoi on cause dans ce monde secret des Emojis. Alors, je me lance : notre héros est un Emoji vivant dans le monde merveilleux du smartphone, région de l'application de textos. Chacun de ses semblables a une fonction précise dans l'application : être de bon Emojis avec une seule et même émotion. Gene est un cas particulier dans cette masse hurlante de bonhommes sous perf´ de Mdma... Disons qu'il est sensé être l'émotion du type blasé par tout et qu'il n'y parvient pas.
Le con.
Alors bon, pas top quand il faut que le téléphone d'un gamin envoie un sms à son crush. Gene fout la merde à se la jouer bipolaire, ce qui a pour conséquence de lancer contre lui une chasse à l'Emoji qui s'étendra à tout un téléphone et...j'en ai déjà marre.
Voilà, on parle de ça dans ce film. Rajoutons un side-kick vraiment pas rigolo, une princesse rebelle toute choupinette, un empilement de clichés à gerber l'intégralité de que tu as un jour ingurgité, de vrais trolls du net, un vrai cheval de Troie, Apple Pen, Candy Crush, Just Dance, un petit chaton et eurhhg... Pardon, c'est trop, même pour moi.
Mais ce n'est pas le pire dans le fumier. Déjà excluons tout de suite les blagues gracieuses en compagnie de l'Emoji crotte et évoquons la morale derrière tout ça, puisque bon, généralement on souhaite faire er quelque chose dans un film, un message...enfin un truc quoi.
Laissez moi vous informer de ce que le film cherche à nous transmettre, c'est extraordinaire. Déjà, sachez que si tous les gosses, et ce depuis l'âge d'au moins 6 piges sont non-stop sur leurs téléphones, ce n'est absolument pas grave. S'ils ne parviennent plus à communiquer ? Peuh, si tu y vois un quelconque problème c'est que tu es un vieux con ou que tu n'es pas actionnaire chez Sony... Et puis ils communiquent ces jeunes. Les Emojis, ça remplace bien les mots après tout. A quoi ça sert d'ailleurs les mots ? A quoi ça sert d'avoir lu l'intégral de Flaubert et ses potes quand tu peux exprimer davantage en envoyant un étron à ta compagne pour lui signifier ton amour indéfectible ? D'ailleurs, les Égyptiens, eux, écrivaient bien en hiéroglyphes pour communiquer, non ? Ce n'est pas de moi mais du bousin pour crétins.
Déjà, on est bien...mais ce n'est pas tout !
Car il y a le personnage de la princesse rebelle ! Quelle belle trouvaille, dites moi. On va la faire simple : notre personnage a fui le monde des Emojis pour aller redre le Cloud en hackant au age le système. Elle sait ce qu'elle veut dans la vie la bougresse et ne voudrait surtout pas qu'on l'empêche de vivre...MAIS, car il y a un mais. Elle qui avait de si belles valeurs les oublient instantanément lorsque le premier abruti semble s'intéresser à elle. Moralité : mesdames, pas la peine d'avoir des rêves si un homme, peu importe lequel, vous dit que non, lui ça lui va pas, qu'il aimerait vous avoir à la maison pour lui faire de bons petits plats.
Bref, c'est à chier. #lol
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes En 2017, Fosca va s'asseoir à la droite de Freud et mate encore et toujours n'importe quoi
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le 12 oct. 2017
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Le premier qui vient me demander pourquoi j'ai été voir ça, sachez d'emblée que je ne me suis pas déplacé pour et que je n'ai pas déboursé un kopeck pour cette horreur. J'étais fatigué, lessivé,...
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le 12 oct. 2017
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L’Ironie voulait que ce film sorte au cinéma. Une blague à part entière dans la mesure où l’avant séance porte en germe les thématiques mêmes d’une œuvre dont l’ampleur ne déerait pas celle d’une...
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le 15 oct. 2017
40 j'aime
Mon dieu ! Je suis choqué ! C'est vraiment rare que je ressorte d'un film avec ce sentiment mais c'est pourtant le cas, je suis choqué ! Je suis choqué de voir qu'il est possible, aujourd'hui, de...
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le 17 oct. 2017
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Bien malin celui qui parvient à noter sereinement ce film. Personnellement il ne m'est guère aisé de le glisser au sein d'une échelle de valeur. Dans tous les cas, une note ne pourra s'avérer...
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le 22 sept. 2016
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Bien que préparé à recevoir ma dose de barbaque dans le gosier sans er par la case déglutition, je ne peux qu'être dans un tel état de dégoût et d'excitation à la fin de ce film qu'il me sera...
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le 21 févr. 2017
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Au commencement... Comment commencer à parler de ce film sans en révéler toute l'essence ? C'est bel et bien impossible. Le nouveau venu de chez Aronofsky n'est pas une œuvre dont nous pouvons parler...
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le 8 sept. 2017
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