C'est l'histoire de Toto qui a une maîtresse un peu shootée.
Dans l'idée de me faire dans la semaine un diptyque sur le monde d'Oz, j'ai donc visionné hier soir le premier opus sorti en 1939.
Je savais que j'allais dès alors marteler le crâne de ma copine de mélodies parfois douces comme le très célèbre "Over the rainbow" (Judy Garland ne se serait jamais douté que la chanson aurait été reprise par un Tahitien de 200 kg au ukulélé) et de musiques entêtantes et lancinantes comme "We're Off to See the Wizard" (ce dernier, répété à maintes reprises ne serait pas renier par une autre allumée du bulbe explosée aux amphets : Chantal Goya.)
Mais ne mélangeons pas les torchons et les serviettes, le magicien d'oz est un concentré d'ingéniosité et de trouvailles visuelles (le film date de 1939 !) .
Même les décors peints en arrière plan rendent le film sympathique en lui donnant un coté théâtrale. En effet, une fois dans le monde d'Oz, le film n'est qu'une succession de scénettes aux couleurs virulentes mais apportant son lot de surprises.
Je critiquerai tout de même un montage assez déséquilibré, plus on avance dans le film, plus le rythme des séquences s'accélère. Celles-ci trouvent des dénouement un peu "facile" et rapidement expédiée.(dixit la mort de la sorcière, scène rendue involontairement drôle).
Même si je n'aurait pas tenu 30 minutes de plus, je ne peux que saluer les prouesses techniques de ce de blockbuster familiale, certes un peu naïf mais tellement rafraichissant.