Gilles Lelouche arrive à capter un véritable mal être chez les quarantenaires. Qu’iels soient hommes et femmes, que leurs histoires soient différentes et qu’iels n’appartiennent pas à la même classe sociale. Le réalisateur, prends le temps de nous trouver un attachement, de nous expliquer pourquoi il sont dans le mal, sans tomber dans le piège du pathos. Ces personnes avaient des rêves, mais, en réalité, ce sont des loosers qui ont perdu une énergie, qui n’ont plus d’espoir. Comme si le début de la vieillesse les anéantissait.
Mais une nouvelle énergie se trouve à la recherche d’une expérience collective, de nouvelles sensations. De trouver un sens face à tout cela. Comment trouver la lumière quand rien ne semble positif. Le film « Le grand bain » ne met pas en évidence la grâce de la natation synchronisée masculine, mais plutôt les avantages de l’activité physique et de l’engagement commun envers un objectif partagé.
Ces grands perdants pourraient ne pas changer, mais une lueur d’espoir est apparue. Ce rêve de participer aux championnats du monde les a unis, leur offrant une soirée de succès retentissants. Cette union d’une partie de la comédie française en fait un film fédérateur, un long-métrage agréable qui manie des moments de tendresse, de la tristesse, de la bonne humeur et beaucoup de rigolade.
Le Grand Bain nous offre aussi l’occasion de vivre une belle expérience collective.