Pour son deuxième film en tant que réalisateur (le premier étant « Lanky, l'homme à la carabine », méconnu du grand public) Tonino Valerii réalise Le Dernier jour de la colère, adaptation du roman de Ron Barker qui raconte l’histoire d’un jeune homme, Scott, qui est le souffre douleur de la ville de Clifton. Ce jeune homme, interprété par Giuliano Gemma, va croiser le chemin de Talby, un vagabond qui n’hésite pas à sortir son pistolet. Ce cher Talby, interprété par le célèbre Lee Van Cleef, va prendre le jeune homme sous son aile et va lui apprendre à s’imposer en tant que pistolero.
Ce film de 1968 répond parfaitement aux critères du western spaghetti, laissant place à une nette anarchie dans la ville de Clifton, imposée par Talby. En revanche, ce qui est plus mis en avant dans ce film, c’est plutôt la relation entre Talby et Scott qui ne va cesser d’évoluer durant toute la durée du film pour laisser place à un final inattendu.
Lee Van Cleef sait vraiment s’imposer dans le genre western, l’ayant déjà vu à quelques reprises, il est pour moi, l’un de mes acteurs favoris en termes de western. Giuliano Gemma, qui lui donne la réplique, est aussi irréprochable ô combien même sa personnalité change durant le film.
La BO est comme souvent dans ce genre cinématographique, très en accord avec le film mais si il y a une petite anecdote à retenir, c’est que cette BO utilisée dans Le dernier jour de la colère, composée par Riz Ortolani a été utilisée par Quentin Tarantino pour Kill Bill vol. 2.
En bref, un spaghetti qu’il faut retenir une fois de plus.
Hâte de voir Mon nom est Personne du même réalisateur, qui se trouve dans mes envies.