Je ne m'attarde pas sur ce film très éprouvant. Il décortique de façon assez magistrale et sans circonstances atténuantes pour les protagonistes de l'histoire, la violence aussi stupide qu'injustifiée entre deux familles qui se vouent une haine qui prend son origine dans la scène inaugurale...
Ce sont d'abord les animaux qui en font les frais notamment dans une scène de pure torture que l'on subit (heureusement) davantage par l'ouïe que par la vue.
Je dois dire que voir ces mâles bas du front irrécupérables (seule la femme de l'histoire a gardé sa part humaine) a failli me faire sortir de la salle tant je n'en pouvais plus d'assister impuissante à tant de connerie humaine. Mais l'esthétique du film remarquable, l'interprétation puissante de Christopher Abbott et de Barry Keoghan m'ont incitée à rester. J'ai bien fait. J'ai trouvé le dernier quart d'heure palpitant.
Mais l'ensemble ne (re)donne guère confiance en l'espèce humaine sachant qu'une fois encore l'histoire s'appuie sur des faits réels.