J'ai beaucoup aimé ce portrait de femme superbement interprètè par Liz Taylor. Elle refuse le statut qui lui est imposé par les hommes : une épouse, une mère et rien d'autre.
Gravite autour d'elle un essaim d'hommes qui la désirent, l'objetisent et dont un tente de la violer. Celui dont elle tombe amoureuse ne fait pas mieux que les autres.
C'est aussi le portrait d'une mère qui ne veut pas voir son fils se fondre dans le moule de l'école et donc de la société qui la régit.
Je trouve que ces deux thématiques résonnent toujours aujourd'hui : l'impossibilité d'une relation homme/femme dégagée d'un rapport de force nuisible à la femme et le rôle de l'école dans l'établissement de la pensée unique.
J'ai adoré la scène oÙ le gamin dessine des rats décapités ou transpercés d'un couteau tant il se sent mal dans cette école. C'est ce qui me plait dans ce mélo, son côté excessif et exacerbé,les dialogues, les couleurs, les couchers de soleil, enfin la musique aux harmonies sophistiquées et à la trompette déchirante : L'ombre de ton sourire.
Merci V Minelli .