La route vers l'espoir.

Dans ce tramway blanc et bleu qui emmène les techniciens travailler à Cinecitta, on retrouve trois jeunes femmes qui rêvent d'être comédiennes.
C'est le deuxième film de Dino Risi, et nous sommes loin de ses comédies dites à l'italienne, bien qu'il y ait déjà un fond social, représenté par les espérances, déçues ou non, de ces trois femmes, incarnées par Cosetta Greco, Liliana Bonfatti et Piera Simoni, que je ne trouve pas terribles dans leurs jeux. Ce qui est curieux, c'est qu'elles sont même moins intéressantes que Marcello Mastroianni, qui incarne un cameraman, un rôle si secondaire qu'il est doublé par Nino Manfredi et qu'il est crédité Mastrojanni ! Quelque part, il est aussi une victime de ce système, qu'on voit assez bien, où les actrices sont interchangeables, qui doivent arborer des perruques ridicules pour des peplum bon marché, où certaines illusions vont être déçues, dans le monde impitoyable du cinéma.


Il y a quelques scènes amusantes, comme l'une des trois filles qui est sur un bateau amarré sur le sable, et qu'un assistant secoue pour faire croire qu'il flotte, et une scène sur une table d'opération où l'acteur qui est censé jouer la victime alitée refait tellement de prises qu'il s'endort !
Malgré quelques touches ça et là, Dino Risi fera largement mieux, mais ce sont des débuts honorables.

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le 8 août 2019

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Boubakar

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