La Villa, réalisé par Robert Guédiguian, narre une réunion de famille dans une calanque de Marseille, avec une réflexion sur le temps qui e et le thème de la mort. Il y a des touches se sensibilité évidentes mais on a souvent l’impression que le récit s’enlise par ses longueurs et ses hésitations souvent maladroites. Le film réussit néanmoins à créer une atmosphère de fatalité devant des faits inexorables et tente d’en relever le défi en introduisant, dans la dernière partie, l’arrivée d’enfants émigrants de Syrie rejetés par la mer qui sont recueillis par la famille. Ce procédé peut laisser une impression d’artifice pour conclure sur une note d’espoir et tout cela donne un film qui manque un peu de cohésion, malgré de bons acteurs.