Un Klapisch au top pour un cocktail vraiment réussi : un film qui allie avec élégance un comique touchant et une forme de romantisme naïf et doux qu'on ne voit que rarement. A travers cette narration croisée entre deux époques, cette recherche de sens, de spiritualité, de racines et de liens communs, on est plongé dans un film très juste, rythmé, très bien filmé et très agréable à suivre. Les images sont globalement belles, l'intrigue secondaire mais prenante, la bande originale minimaliste mais superbe (merci Pomme) ; c'est un grand oui.
Côté acting, on a le droit d'un côté à une Suzanne Lindon très Keira Knightley dans Orgueil et Préjugés, maladroite et séduisante ; et un Vassili Schneider et un Paul Kircher en parfait acolytes. C'est parfois un peu hésitant, souvent presque anachronique dans leur jeu, mais cela amène beaucoup de fraîcheur et c'est bienvenue. De l'autre, une équipe Abraham Wapler, Vincent Macaigne, Julia Piaton et Zinedine Soualem très complémentaires, très drôles dans leur complicité gauche. On est tour à tour ému, touché, complices. On a même le droit à des ages avec une Cécile de hilarante, une Sara Giraudeau solaire (ou lunaire ?) et à des caméos de Fred Testot et François Berléand.
Bref, un film très sympa à suivre, avec beaucoup de good vibes, un très bel ensemble niveau acting ou images, c'est un grand oui.