Mary's sister

Revu. Je n'avais pas gardé beaucoup de souvenirs.
À nouveau je n'ai pas trouvé ce film extra : c'est un peu lent, pas toujours assez développé et la fin est assez vite expédiée.


Par contre j'ai lu des trucs dessus, je ne sais pas si j'avais perçu la romance homo durant mon premier visionnage, cette fois-ci en tous cas je ne l'avais pas ressenti. Et c'est plutôt intéressant, tout comme la manière dont le film est construit sur ce qu'on ne voit pas, ce qui est caché (on joue avec la censure). Le tout couplé avec une ambiance à la limite du fantastique.
Cet article ( https://www.vice.com/en/article/xwqxn7/the-seventh-victim-1940s-horror-movie-lesbianism-satanism ) m'a permis de mieux saisir le film mais n'a pas pour autant amélioré mon expérience ; je maintiens que le film sous exploite certains ages, certaines idées. Mais ça reste intéressant à voir.


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Je ne suis pas fan de Rosemary's baby car si la première vision a été une belle surprise, la seconde m'a plutôt ennuyée. La troisième aussi. J'ai pourtant envie d'aimer ce film, et je le reverrai encore. The Seventh Victim, c'est une des références qui a été utile à Polanski pour faire son film. On y retrouve en effet de nombreux points similaires.


Le scénario est sympathique. Ca part un peu en sucette dans les dernières 20 minutes, par manque de jusqu'au-boutisme, mais au moins il y a des conflits en permanence pour permettre au spectateur de rester scotché. Les personnages sont également sympathiques, surtout que la moindre ambiguïté peut induire le spectateur en erreur. Mais là aussi, je regrette que ce ne soit pas plus radical. Le dernier plan est glacial, oui, mais la scène précédente manque d'audace.


La mise en scène est très classique. J'en attendais plus vu que le réalisateur a fait Valley Of The Dolls, un film très bien rythmé! Bon, ce film-là a été réalisé 20 ans plus tard, c'est donc normal que je ne trouve pas cette patte nerveuse qui aurait pourtant bien été ici. Si les cadrages sont assez peu inventifs voire paresseux, la lumière et les décors rendent justice à l'ambiance glauque du film, ce qui est déjà pas mal. Les acteurs font le boulot, rien de bien transcendant à part peut être la prestation de la charmante Kim Hunter qui débute dans ce film.


Bref, un film divertissant qui déçoit par son manque de jusqu'au boutisme par rapport à une idée de base assez géniale ; l'ambiance n'est pas totalement réussie, mais il est bien possible qu'un zeste d'angoisse parcourt votre corps durant le film.

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le 18 févr. 2013

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Fatpooper

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