Si vous avez lu le livre, vous comprendrez le titre...
On est un peu trop loin du style allégorique de McCarthy.
Ici c'est le premier degré qui prime, le sensationnel pour papy constipé.
Pour exemple la rencontre avec le vieillard ne me fait pas le même effet.
Dans le livre il semblait représenté une possible vision de l'avenir. Et oui, trois individu du même sexe autour d'un repas, l'enfant ( l'avenir ), le père/l'homme ( le présent ) et le vieil infirme ( le é ici face au présent incarné par le père donc possible avenir ). Infirmité intéressante puisqu'elle représente la menace perpétuelle, de ce monde où la prédation domine ( lois animale) , qui pèse sur le dos du père. Un animal blessé dans la nature est pratiquement considéré comme mort.
Ici les trois unités temporelles ne marchent pas.
La cave, qui dans le livre était une grote si je dis pas de connerie. "Les réserves à bouffe" étaient réduitent à l'état de créatures ( plus humaines ) où le propre du language qui caractérise l'homme n'étaient plus que des cris et des lamentations. L'effet était glacial. Je pourrais en rajouter trois couches mais sincèrement ça me semble pas utile.
J'avais été le voir avec une certaine excitation, le livre m'avait plu, il y avait Mortensen ( gage de qualité ), je suis reparti bredouille...
"La route" ça colle pas la route quoi.
Si vous faite ensuite un comparatif avec le livre, vous pouvez facilement retirez 3, 4 points à ma note et plutôt que de vous dire bon visionnage, je vous souhaite plutôt une bonne lecture et bonne route ;-)