La piel que habito par Blockhead

S’il a tourné le dos à l’exubérance qui l’a fait roi, Almodovar cultive toujours des thèmes qui lui sont chers (famille dysfonctionnelle, identité sexuelle, amours impossibles, folie...) dans ce thriller hanté par l’aura fantastique des « Yeux sans visage » de Franju, le mythe de Frankenstein et le « Rebecca » d’Hitchcock. Une filiation revendiquée par le cinéaste madrilène qui, dans cet opus adapté d’un roman du français Thierry Jonquet (à qui l’on doit la série « Boulevard du Palais »), retrouve son ancien acteur fétiche, Antonio Banderas, vingt ans après leur dernière collaboration, pour une virée glaçante sous le signe de l’effroi. De bien belles retrouvailles.


Clin D'œil :
La Piel que habito a été sélectionné en Compétition Officielle du Festival de Cannes 2011, à l'issue duquel il a reçu le Prix de la jeunesse. C'est la 5ème fois que le réalisateur présente un de ses films sur la Croisette après Tout sur ma mère (prix de la mise en scène en 1999), La Mauvaise éducation (projeté en ouverture en 2004), Volver (prix du scénario en 2006) et Etreintes brisées (en compétition en 2009) .

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le 11 sept. 2016

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Blockhead

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