En ce début d’année, le cinéma français ne s’est pas vraiment distingué. La mécanique de l’ombre peut donc se targuer d’être le premier film de ‘année à se montrer vraiment intéressant…
Duval est un travailleur au chomâge. Aprés un burn-out, il a sombré dans l’alcool mais aspire maintenant à retrouver du boulot. Aprés quelques entretien d’embauche, il est é par Mr. Clement, un homme qui lui explique travailler pour le gouvernement et lui propose un poste bien payé. Pour cela, il va devoir retranscrire à l’écrit des écoutes téléphoniques…
En tant que spectateur, on peut alors imaginer un tas de chose. Les régles sont tellement strict qu’on peut se demander s’il ne s’agit pas que d’un test, que d’un jeu. Et si tout cela est réelle, quels sont réellement les implications de son métier ? Il semble y avoir trop de mystére que tout soit honnête mais rien ne nous prouve le contraire pour autant.
Et puis, tout comme Duval, on se retroive soudain ballotté entre différentes entités dont on ignore tout des motivations. Et c’est une des forces du film, en plus de la performance de François Cluzet, celle de nous faire perdre le sens des réalités. On ne sait plus qui est vraiment qui et on a vraiment la sensation d’être dans une mécanique dont l’ampleur grossi à chaque instant. On se sent perdu et en danger.
En cela, l’objectif est tenu ainsi que la charge assez claire envers le pouvoir politique et l’usage du citoyen comme un simple pion. Alors quand Duval dit ne pas voter et ne pas s’intéresser à la politique, tout en étant patriote, on peut légitimement trouver ça étrange. Mais ça devient finalement logique, et il fait peut-être bien le bon choix…