4 Pièces d'épouvante

La maison qui tue est un film à sketchs de Peter Duffel comprenant 4 segments dont un qui servira de fil conducteur global à l'histoire. Ce segment principal est celui d'un policier qui enquêtant sur la disparition d'un acteur de film d'horreur se voit raconter trois histoires étranges qui ce sont toute déroulées dans la même maison que celle justement louée par le comédien.
Le premier segment intitulé Method for murder met en scène un écrivain dont le tueur imaginaire commence à se manifester dans le monde réel. Très orienté vers le thriller un poil surnaturel ce premier sketch est plutôt réussi même si il n'offre pas beaucoup de suspens.
Le second volet intitulé Waxworks prend pour cadre un musée de cire dans lequel Peter Cushing tombe fasciné par l’envoûtante et mystérieuse beauté d'un mannequin. Hormis quelques éclairages baroques à la Mario Bava ce second sketch est assez dispensable.
Le troisième sketch qui s'appelle Sweets to the Sweet est sans aucun doute le plus convaincant de tous; il met en scène Christopher Lee et une mystérieuse petite fille qu'il cherche absolument à couper du monde extérieur. Ce sketch à l'épouvante gothique et au surnaturel inquiétant est la plus belle réussite du film.
L'ultime segment qui se nomme Framework Story raconte l'histoire d'un comédien de films d'épouvante qui se retrouve à devenir un véritable vampire en enfilant une cape achetée chez un antiquaire. Sur un registre de comédie pas vraiment drôle , cet ultime sketch achève de faire de La maison qui tue un film complètement bancal bien que pas totalement désagréable.

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le 14 oct. 2018

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Freddy K

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