Les plus :
- La visite de Springwood, avec ses habitants étranges semblant sortir d’un rêve et les personnages coincés dans une boucle, m'a fait penser à In the Mouth of Madness avant l’heure.
- Les origines de Freddy, montrées avec Robert Englund sans maquillage, auraient pu être presque intéressantes si elles avaient été mieux exploitées.
- Yaphet Kotto reste charismatique (surtout par rapport au reste du casting) malgré un rôle secondaire.
Les moins :
- L’histoire, complètement bordélique et mal écrite, part dans tous les sens avec des révélations à la con. Résultat : une heure après le visionnage j'avais déjà oublié de quoi ça parlait...
- Freddy est réduit à un clown grotesque, loin de l'image sombre et menaçante qu'il avait dans les 2-3 premiers films. Le maquillage est d'ailleurs cheap et fait beaucoup plus masque en latex qu'avant...
- Les morts sont très peu marquantes, hormis celle du malentendant qui se fait exploser la tête, stupide mais fun. Mention spéciale à la séquence dans un jeu vidéo, pitoyable de nullité.
- Les effets spéciaux continuent leur descente aux enfers, culminant avec une dernière partie tournée pour la 3D absolument immonde.
Pour moi, le pire des Nightmare on Elm Street. Si les quatrième et cinquième opus annonçaient déjà le déclin de la saga (tout en restant sympas), celui-ci en signe véritablement la "fin" de ce qu'on pouvait aimer dans la franchise. Heureusement, Wes Craven reviendra plus tard avec New Nightmare pour nous rappeler à quel point le premier film aura marqué l'histoire du cinéma fantastique. Quant à cet ultime cauchemar, il ne restera qu'un exemple parfait de ce qui arrive quand une série culte perd tout ce qui faisait son essence.