Qui dans la salle est capable de me dire au moins une qualité à propos du film "La Fin de Freddy: L'Ultime cauchemar"? Allez, levez vos mains. Personne? J’attends toujours, prenez votre temps. Prenez un moment de réflexion si vous le voulez bien. Toujours personne? Je lève ma main alors. Suis-je le seul à lui trouver des qualités à ce film?
Le film se e dix ans plus tard. Freddy Krueger a continué à dissiper tous les enfants de Springwood. Tout le village est rendu fou parce qu’il ne reste plus aucun enfant sauf un seul, John Doe. Freddy Krueger se sert de ce dernier pour l’aider à le libérer des limites du village et ainsi créer la terreur partout dans le monde entier. C’est ainsi que le dernier enfant de Springwood, amnésique, est recueilli dans un centre pour jeune dans un autre village. Maggie Burroughs, une des psychologues, va aider John à retourner à Spingwood pour découvrir son é. Maggie va également y découvrir ses véritable origines.
Ok, je l’avoue. Le film n’est pas un chef-d’oeuvre, même loin de là. Le personnage de Freddy Krueger a complètement changé de personnalité si on le compare seulement au précédent épisode. Il dée les limites de l’absurdité. Il s’amuse un peu trop à tuer les enfants dans leurs rêves. Je ne vois qu’une seule explication possible à ce changement. Freddy est devenu complètement avide de pouvoir avec les âmes des jeunes de Springwood. C’est cette avidité qui le rend un peu trop festif et fou tout à la fois. Une fois que le spectateur réussi à avaler la pilule de cette énorme changement, ce que tout le monde n’ai pas capable de réussir à faire, on peut tranquillement regarder le film sans que rien d’autre ne peut nous choquer davantage. Une chose est certain, "L'Ultime cauchemar" s’assume pleinement comme étant un film parodique et comique de lui-même. Encore une fois, Freddy s’amuse en tuant les jeunes adolescents en utilisant comme toujours, les faiblesses de ceux-ci. Pour s’am, il s’amuse. Dès le départ du film, il n’hésite pas à parodier "Le Magicien d'Oz" en jouant les sorcières sur un balai. On a droit à quelques scènes bonbons comme lorsque Freddy donne à un adolescent sourd, un appareil auditif de son propre cru. Même la scène du début est très agréable à regarder. Pour certaines personnes, ils vont décrocher en voyant le grand brûlé jouer au jeux vidéo durant un rêve, mais Freddy est tellement rendu rigolo qu’on ne peut s’esclaffer devant ses farces, ses jeux de mots et ses prouesses à la Acme. Pour ce côté du film, on aime ou on aime pas. Si vous n’aimez pas ça, vous pouvez vous consoler avec le retour de deux grands décors qui ont fait la série, soit la maison du 1428 Elm Street et l’usine où Freddy travaillait.
L’histoire est plutôt intéressante. On nous transporte dans un futur proche où tous les enfants sauf 1 ont été tués par Freddy Krueger. Tous les villageois de Springwood sont devenus fous. Le fait que Freddy cherche d’autres territoires pour tuer des enfants est tous a fait logique puisque qu’il n’aurait plus de raison d’être. Cette idée est d’ailleurs utilisé dans "Le Cauchemar de Freddy", mais cette fois-ci, elle est a plus grande échelle. De plus, on nous propose l’idée que Freddy a déjà eu un enfant, ce qui vient ajouter un peu de mystère dans le é de l’homme aux griffes d’acier lorsque celui-ci était vivant. D’ailleurs, un des personnage s’incruste dans la mémoire de Freddy et nous pouvons ainsi visionner quelques scènes du é de ce dernier, avant que celui-ci ne deviennent le malicieux « boogeyman ». Le é ne vient en rien exagérer ce que nous avons déjà appris avec les épisodes précédent et l’histoire reste fluide. C’est un excellent complément.
La présence de plusieurs caméo vient rendre le tout agréable durant l’écoute. Alice Cooper apparait comme étant le méchant beau-père de Freddy Krueger. Tom Arnold joue le rôle d’un des villageois fous. On remarque également la présence de l’excellent Johnny Depp, qui fait une apparition spéciale durant un rêve d’un adolescent. Il ne faut pas oublier que Johnny Depp a joué son premier rôle au cinéma dans "Les Griffes de la nuit" de Wes Craven. Très beau clin d’oeil de la part de la réalisatrice.
Pour terminer, la fin est complètement ratée. Le spectateur rentre dans une sorte de mise-en abyme de rêve ce qui vient particulièrement mêlant après un certain temps. On se pose comme question si on fait encore partie du rêve ou si on est dans le monde réel. Encore aujourd’hui, ce n’est pas encore très clair pour moi. Par contre, ce n’est pas là le véritable problème de la fin. En effet, pour une raison que j’ignore, moins d’une minute après que Freddy soit « mort », on nous balance immédiatement le générique. On a même pas de vrai « happy-ending » sauf peut-être quand les personnages se réjouisse de la mort de Freddy Krueger. On n’a même pas droit a un épilogue ou bien un petit espoir que Freddy allait peut-être revenir. On tue le monstre et c’est fini.
Avec ce chapitre final, Rachel Talalay a réussi à faire quelque chose qu’aucun autre réalisateur a fait avant. Elle a tuée Freddy Krueger. Elle n’a pas mit fin à la série, mais elle a bien tuée le personnage mythique d’horreur présent dans les films précédent en le transformant en véritable phénomène de foire qui transgresse les lois du quatrième mur. Cela n’est pas une mauvaise chose pour autant puisque le film reste quand même très divertissant.