A New York, le meurtre d'une jolie jeune femme, mannequin déclenche une enquête policière. Le commissaire Dan Muldoon, vieux routier des affaires criminelles, assisté par un jeune inspecteur qui veut faire ses preuves, Jimmy Halloran, cherche dans l'entourage de la victime et découvre que l’assassinat n'est pas étranger à un trafic de bijoux. Les investigations des deux policiers les mènent vers deux suspects, un cambrioleur et son complice. Quand l'un des
deux est retrouvé mort, les agents tentent de retrouver son homme de main …
Le sujet principal de La Cité sans voiles est New York sous toutes ses coutures.
Les rues arpentées à grandes enjambées par des flics qui cherchent des témoins et des indices, les quartiers populaires où les trottoirs servent de centres de loisirs, les appartements huppés où les riches pleurent leurs bijoux dérobés, et les huit millions de figurants qui s'ignorent.
C’est le premier film tourné en décors naturels au cœur même des rues de New York,
Les policiers en plein travail dans les bureaux et appartements ; un travail de longue haleine, consciencieux, patient, laborieux et souvent frustrant, les journées se terminant parfois sans qu’aucun élément supplémentaire n’ait pu être décelé. Nous les apercevons également très brièvement dans leurs vies quotidiennes. Le lieutenant Muldoon est un vieux de la vieille ayant déjà é vingt-deux ans au sein de la Brigade Criminelle. Barry Fitzgerald est excellent dans la peau de ce policier.
Suivre des policiers dans leur fastidieuse enquête est une occasion de pouvoir dépeindre toutes sortes de lieux, dans toutes sortes de lumières et à différents moments de la journée.
Un policier bien ficelé vraiment à voir.