J'essuie une légende

Serait-ce un film parfait ? Un scénario béton (quel rythme !), des personnages variés et complexes, des acteurs super, une bande son simple et entêtante qui semble coller aux images, un magnifique noir et blanc, des décors sublimes, de scènes d'action indéables (l'attaque de la diligence par les Indiens), des dialogues justes (concision, dureté, humour), le tout porté par une réalisation hors norme (chaque plan, chaque cadrage est exemplaire, impressionnant).

Et par dessus le marché, le film est devenu une icône, une légende du cinéma. La Chevauchée fantastique, c'est une date : 1939. L'année où le western est né, l'année où John Wayne est né.

Mais je me dois d'être honnête, Stagecoach n'est pas parfait, il dure 1 h 31. 14 secondes de trop pour être précis. Fucking générique, John Ford a dû oublier jusqu'au dernier moment qu'il fallait caser The End.


PS : Pour les curieux, l'histoire, c'est Boule de suif chez les Apaches.
10
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Top 10 RKO

Créée

le 11 sept. 2010

Critique lue 1.4K fois

30 j'aime

28 commentaires

Pruneau

Écrit par

Critique lue 1.4K fois

30
28

D'autres avis sur La Chevauchée fantastique

Le convoi des caves se rebiffe.

Après plusieurs années d’abstinence en matière de western, Ford remet le sujet en selle pour un film fondateur d’une immense part de sa filmographie à venir. C’est la rencontre avec Wayne pour un...

le 30 août 2014

59 j'aime

4

Et Ford posa les bases du Western...

Alors que les indiens sont prêts à la guerre, une diligence, où se trouve notamment une femme enceinte, un shérif, un joueur, un médecin alcoolique ou encore une prostitué, bientôt ret par Ringo,...

le 1 mars 2015

51 j'aime

3

La Chevauchée fantastique
10

Un western de légende

Western fondateur où John Ford a mis tous les ingrédients qu'on rencontrera ensuite dans le genre, c'est surtout qu'avec ce film, Ford donne un sens nouveau au western, introduisant dans la...

Par

le 7 sept. 2017

38 j'aime

26

Du même critique

Amour chaînes

En se concentrant purement sur une exégèse westernienne du film, on va dire qu'il y a trois inspirations différentes. La première se place dans la tradition assez classique du western. On est au...

Par

le 22 janv. 2013

74 j'aime

8

C'est bath Mann

Un Anthony Mann avec James Stewart, rien de plus classique. Sauf que le personnage principal est une winchester 73. Carabine à 15 coups, surnommée "the gun that won the west », elle attire à elle...

Par

le 26 janv. 2011

51 j'aime

15

Les moissons du fiel

City Girl démontre par le sublime que les bouseux sont des dégénérés. Alors oui, c'est pas un scoop, mais c'est toujours bien de rappeler quelques vérités dans ce bas monde. Lecture toute subjective...

Par

le 11 déc. 2010

48 j'aime

20