Film explorant la complexité émotionnelle du deuil avec acuité. Moretti montre comment la douleur peut se manifester de multiples façons – silence, colère, dépression, et culpabilité – chaque membre de la famille réagissant de manière distincte face à la perte inable.
Le film met en lumière l'incommunicabilité qui naît de cette souf, chaque personnage étant isolé dans son propre silence, entraînant une fragmentation progressive où chacun tente de trouver un sens au chaos. De plus, Moretti offre une introspection sur l'essentialité des souvenirs. La chambre du fils, laissée intacte, sert de mémorial silencieux, un sanctuaire
La mer, récurrente dans le film, symbolise l'acceptation. Dans les scènes finales, elle devient un espace où les personnages peuvent enfin commencer à se libérer de leur douleur, embrassant l'ineffable continuité de la vie.