Henri Verneuil délaisse le cinéma français (Le clan des siciliens, Mélodie en sous-sol, Peur sur la ville...) pour s'atteler au western. De facture classique, La bataille de San Sebastian se veut original sans vraiment l'être. Anthony Quinn (déjà star !), endossant un curé bandit, apporte peu au film, surtout devant un Charles Bronson effacé. Seule la musique d'Ennio Morricone vaut le détour malgré une partition manquant de rythme et reprenant un peu ses thèmes originaux du Bon, la brute... et Et pour quelques dollars... . La bataille finale est avant tout la première scène d'action du film. Etonnant, non ? Spectateurs, ceci est un divertissement du soir sans prise de tête, maîtrisé par un Verneuil sans doute en manque de moyens côté action. Vraiment dommage. Sinon, à vos postes !