Il y a bien sûr l'épopée formidable de Rosetta et Philae jusque Tchourioumov-Guérassimenko, un projet constamment aux limites de ce que les chercheurs et ingénieurs savent faire. Si le film se suffit à lui-même, les six courts compléments s'avèrent bien utiles à qui veut saisir certains éléments de la toile de fond.
Il y a aussi cette tension palpable dès le début entre chercheur/théoricien et ingénieur/pilote qui atteint son climax au moment où la comète Tchourioumov-Guérassimenko est topographiée, où s'engagent les discussions sur où atterrir... C'est très certainement un des moments clés de ce documentaire car l'on a ici des éléments tangibles pour discuter de sociologie des sciences.