L'homme qui tua la peur (1957)

Il s'agit du premier long métrage de Martin Ritt. Le film en noir et blanc se déroule à New York notamment dans le milieu des docks. Axel est un homme névrosé qui a peur de tout. Il se fait embaucher mais son supérieur Charlie est exécrable. Il se lie d'amitié avec un autre docker : Tommy qui étant noir subit constamment les attaques racistes de Charlie. Le scénario est riche. Il traite du racisme ambiant, notamment dans le milieu du travail, mais aussi de l'amitié entre un blanc et un noir. Axel est constamment sur la défensive mais Tommy l'aide à établir des relations sociales et affectives. Le film a un aspect social fort en montrant la vie des gens ordinaires dans leur quotidien et au travail. Le milieu des docks est bien restitué. L'interprétation est un point fort du film avec John Cassavetes dans le rôle d'Axel, Sidney Poitier dans le rôle de Tommy très humaniste et Jack Warden impeccable dans le rôle de Charlie ,un vrai salaud. La mise en scène est sobre et conventionnelle mais les lumières sont excellentes. L'histoire est peut être un peu caricaturale mais elle est touchante.
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste 1957

Créée

le 4 oct. 2014

Modifiée

le 4 oct. 2014

Critique lue 1.1K fois

7 j'aime

greenwich

Écrit par

Critique lue 1.1K fois

7

D'autres avis sur L'Homme qui tua la peur

Critique de L'Homme qui tua la peur par limma

The edge of the city a ce privilège d'offrir un moment de cinéma emprunt d'une profonde nostalgie, par des rapports francs et naturels et où un simple dialogue donnait aux échanges perspicacité,...

Par

le 4 nov. 2018

12 j'aime

L'homme qui tua la peur (1957)

Il s'agit du premier long métrage de Martin Ritt. Le film en noir et blanc se déroule à New York notamment dans le milieu des docks. Axel est un homme névrosé qui a peur de tout. Il se fait embaucher...

Par

le 4 oct. 2014

7 j'aime

Ritt politique

Beau premier film de Martin Ritt, assez osé politiquement pour l'époque, magnifiquement interprété par John Cassavetes et Sidney Poitier. Malheureusement, comme parfois avec Ritt, le film manque un...

Par

le 18 juin 2011

6 j'aime

Du même critique

Le jour se lève (1939)

Est-ce que j'ai la gueule à faire l'amour avec un souvenir ? Le film démarre par un crime ... Le criminel s'enferme dans son appartement et résiste à la police. La suite du film se compose de...

Par

le 27 mai 2014

21 j'aime

4

Europe 51 (1953)

Il s'agit d'un film néoréaliste tourné en noir et blanc. Le film dure presque 2 heures et il est d'une grande intensité. Irène est l'épouse d'un grand industriel, elle est aussi la mère d'un jeune...

Par

le 16 déc. 2014

19 j'aime

La Dame de Shanghai
10

La dame de Shanghai (1947)

Il s'agit d'un film noir tout à fait spécial. Elsa se fait agresser. Michael intervient et met les agresseurs en fuite. Arthur, l'époux d'Elsa est un célèbre avocat fortuné. Il engage Michael a bord...

Par

le 1 sept. 2014

19 j'aime

6