Les sept salopards

Petit western fauché produit pour la télévision, ce film avait pourtant l'air prometteur sur le papier: le réalisateur, un casting de luxe...

Alors déjà, il ne faut absolument pas se fier à l'affiche qui nous est présentée, nous montrant un Henry fort, droit et débordant de charisme comme on a l'habitude de voir (d'ailleurs cette image est tirée de la série The Deputy). Ici, Henry incarne le vagabond, ivrogne et crasseux par dessus le marché, hanté par son é auquel il va faire fasse. Il sera poursuivi par Michael Parks, un shérif sanguinaire accompagnée de six pourritures. Heureusement, Anne Baxter sera présente pour aider cette carcasse imbibée de whisky.

Hélas, on est loin de la maîtrise de Don qu'on retrouvera dans la décennie suivante, l'ensemble est assez brouillon, pas mal de scènes sont dispensables (notamment tout le pan avec Bernie Hamilton) souvent prétexte à balancer des diatribes assez gênantes sur l'honneur et qu'il faut savoir avancer dans la vie.
Mais bon, c'est assez rafraîchissant de voir Henry sous cette facette. Anne, qui avait déjà joué un rôle similaire dans La rue chaude, est également très agréable. Et malgré quelques choix douteux et un final un peu surréaliste, c'est suffisamment bien réalisé pour que ça se regarde gentiment.

Cela dit, ça reste quand même un western de troisième zone, certes pas inintéressant mais largement oubliable.