Extrêmement déçue par L’Histoire de Souleymane, qui s’annonçait comme un film engagé mais qui se révèle être une fable politique lourdingue et sans intérêt. Le travail sur l’image n’a franchement rien de marquant, et on voit venir à des kilomètres le message moralisateur d’extrême-gauche sur l’immigration.
Côté écriture, c’est le néant. Aucune profondeur psychologique, un protagoniste sans relief, une intrigue qui tourne en rond… On suit cette pseudo-immersion dans le quotidien d’un pseudo-Uber, dont le seul point culminant est une arnaque par l’un de ses "confrères". Morale du film : le monde est méchant. Merci, mais encore ?
Dans le même style, À plein temps avec Laure Calamy ou même Rien à foutre avec Adèle Exarchopoulos sont infiniment plus maîtrisés et captivants. Ici, on a juste une farce politique de gauche 2.0 que tout le monde aura oubliée dans un an. Morale de l’histoire : être woke ne suffit pas à faire un bon film.