Souleymane a quitté la Guinée. Il a laissé derrière lui une mère avec des troubles mentaux et une petite amie. Il est coursier à vélo. Il réceptionne les plats dans les restaurants puis livre les gens trop paresseux pour se bouger le uc / ou ceux qui sont handicapés (ça existe aussi) à domicile. Comme il n'a pas ses papiers il utilise le compte d'un autre africain qui lui a ses papiers. En échange, il doit lui laisser un pourcentage qui correspond environ à 50%. Ce qu'il lui reste, il ne peut pas l'envoyer pour l'instant à sa mère, il l'utilise pour payer Barry, un homme qui lui expliquer ce qu'il faut dire lorsqu'il era l'entretien qui lui permettra peut-être d'obtenir un permis de séjour. Le soir, pour rester propre, Souleymane dors dans un accueil d'urgence où il peut aussi manger et prendre une douche. L'entretien approche, mais Souleymane ne se sent pas prêt. Il attend aussi qu'Emmanuel, celui qui a son argent sur son compte le paye. Mais Emmanuel ne répond pas. Il a pourtant besoin de l'argent pour obtenir des documents auprès de Barry qui lui serviront lors de son entretien... Heureusement, Souleymane n'aura qu'à traverser la rue... Et s'il ne pourra pas tout de suit s'acheter un costume, du moins pourra-t-il se faire prêter une chemise.
Ce film de Boris Lojkine nous montre la réalité quotidienne d'un migrant L'envahisseur, film de 2011 sur le même sujet réussissait avec une pointe de génie.
7,5/10