Surfant sur la nouvelle vague d'horreur qui consiste à sortir de plus en plus de merdes filmées comme en soirées, The taking of Deborah Logan est un énième film d'horreur qui ne fait pas peur. Le réalisateur a quand même eu le cran de ne pas marquer 'tiré d'une histoire vraie" ou "Spielberg s'est chié dessus" ou encore "le meilleur film d'horreur depuis le Projet Blair Witch", trois des grands arguments de vente de ces derniers temps.
Tout commence par une pouf et un abruti voulant faire un reportage sur une personne touchée par Alzheimer. Tout se e bien au début, même si la vieille femme est un peu réticente envers le fait de se retrouver face à une caméra pour effrayer de jeunes branleurs et leurs petites copines. Ensuite, je ne me rappelle plus par quel procédé, la vieille femme commence à péter un plomb et à faire des trucs bizarres (Whaou, elle se téléporte sur un plan de travail dans la cuisine) et à faire des trucs que tous les possédés font dans le cercle privé de Satan and co (disparaître, gueuler, disparaître, faire des petits jump scares au cas où le spectateur se fait chier avec sa nana).
Mais on apprend au fur et à mesure qu'il y a une histoire de pédophile serial killer et que la vieille serait en fait possédée paaaaaaaaaaaaaar: une petite fille à cause d'un rituel complètement louche et pas assez exploité dans le film. Le démon parle à français (take that, frogeater), et provoque la possibilité d'une suite qui ne reverra pas le jour (car elle sera noyée par Insidious vs Ouija, ou The Conjuring 3: la poupée de sang) et c'est peut être tant mieux.
Bref, ce film est pénible, tire sur la longueur et ne provoque pas de peur particulière. Tout simplement parce que tout est absolument prévisible, que le jeu d'acteur n'est pas crédible, et que le comportement des personnages ne l'est pas non plus (Bordel de dieu quand tu vois une dame âgée faire des choses bizarres la nuit devant ta caméra tu te dis pas "Trop cool pour mon reportage", non: tu te casses). Rendez nous du vrai cinéma d'horreur, pitié.