Il est désormais loin, le temps des films fauchés et engagés type "Etat des lieux" ou "Ma 6-T va crack-er". Désormais, Jean-François Richet fait partie de ces réalisateurs bankables, à qui l'on confie les plus gros budgets du cinéma hexagonal, tels que "L'empereur de Paris".
Et grosso modo, son neuvième long-métrage est le film que je m'imaginais, c'est à dire un divertissement convenable, mais guère plus. Ni honteux, ni particulièrement remarquable.
La reconstitution du début XIXème siècle apparaît soignée, l'ensemble s'avère assez rythmé pour ne pas s'ennuyer, mais on regrettera principalement un scénario qui manque de souffle et de ion.
Puis le récit comprend tellement de personnages que l'on peine à s'attacher à eux, au point que leur destin final nous importe peu.
Du côté de l'interprétation, Vincent Cassel est correct dans le rôle-titre, mais ne m'a pas spécialement impressionné.
Olga Kurylenko m'a semblé transparente, tout comme August Diehl à un degré moindre, et au contraire de Denis Lavant qui en fait des caisses.
Finalement, ce sont Freya Mayor, Denis Ménochet et Fabrice Luchini dans le rôle de Fouché qui m'ont laissé la meilleure impression.